jeudi 17 novembre 2011

Auschwitz.

Porte de Auschwitz.
« Arbeit Macht Frei » Le travail rend libre.

C’est le signe qui dominait la porte d’Auschwitz, pour rappeler aux prisonniers la raison pour laquelle ils étaient dans ce camp.
Ce n’était pas le premier camp de concentration Nazi que je visitais depuis que je voyage en Europe, mais c’est définitivement le dernier ! Je crois qu’il était important que j’aille sur place et cela pour plusieurs raisons, rendre hommage aux victimes de l’holocauste, voir de mes propres yeux le lieu du massacre, mais aussi pour essayer de comprendre non seulement l’ampleur, mais a quel point l’humain peut-être dangereux, une folie organisée dans les moindres détailles !

À l'intérieur de Auschwitz 1.
Comment s’y rendre ? Très simple, une fois à Cracovie, vous pouvez tout simplement prendre l’autobus à partir de la gare centrale de la ville, un aller retour coûte 26 Zlotys, ce qui fait 8$ Canadiens et le trajet prend environ 1h30. L’entrée sur le site, qui comprend la visite guidée des 2 camps soit Auschwitz et Birkenau (Auschwitz 2), coûte 40 Zlotys et est extrêmement intéressante. Les guides sont très professionnelle et donne une excellente qualité d’information.
La visite commence sur le site du premier camp, qui était auparavant des baraques de l’infanterie de l’armée Polonaise. L’endroit servait de centre administratif pour la division SS en charge des camps, c’est également la où se trouvait le fameux bloque 11, le bloque de la torture ainsi que la clinique du camp, ou de nombreuse expériences ont été effectuées sur les prisonniers. Plus spécifiquement sur les enfants qui étaient des jumeaux identiques, les médecins Nazi étaient fascinés par le phénomène.
Poste de garde.

Un autre fait marquant est la quantité impressionnante de biens personnels, qui appartenaient aux prisonniers. Ces derniers amenaient toutes leurs possessions, ils n’étaient bien-sûr pas au courant qu’ils s’en allaient dans un tel endroit, la raison que les Nazi leur donnaient était qu’ils étaient relocaliser et qu’ils allaient leur donner un travail une fois arrivé à destination. Certains des prisonniers payaient même leur billet de train pour se rendre, les autres qui n’en avaient pas les moyens avaient une entente comme quoi ils auraient simplement à rembourser plus tard, une fois installée. Donc pour revenir à leurs biens personnelles, une fois qu’ils arrivaient au camp, les gardes s’emparaient de leurs valises et leurs rasaient les cheveux, le tout était ensuite trier et renvoyer au cœur du Reich pour servir au peuple assez digne pour y habiter ! Selon notre guide la quantité de cheveux et de biens personnelles qui est exposée est très minime comparée aux nombres de gens qui ont franchi la porte du camp. Pensez à tout ce vous emmenez en voyage, brosse à dents, vêtements, etc.… Maintenant pensez à ce vous emmenez avec vous si vous n’êtes pour ne plus jamais revenir chez vous ! Ça vous donne une idée a quel point c’est impressionnant de voir tout ça.
La deuxième visite est Birkenau, aussi baptisé Auschwitz 2. C’est là que l’exécution de masse à eu lieux. Les wagons arrivaient à même le camp, les gens débarquaient et passaient au tri. Ceux qui étaient jugé assez en forme pour travailler étaient guidés vers leur baraque et donner un uniforme pas du tout adapter à la température des hivers ou été Polonais. Environs 75% de chaque nouvel arrivage était jugé « unfit » pour travailler et étaient envoyer directement aux chambres à gaz. L’espérance de vie pour un homme qui travaillait au camp était de trois mois et 28 jours pour une femme, les conditions étaient horribles, je n’arrive toujours pas y croire même un mois après la visite.
Cannes de Zyclon B, 1/100 personnes.

On ne connaîtra jamais le nombre réel de victime qui sont passé par Auschwitz 1, 2 et 3. Les Nazis ont accéléré les exécutions, qu’ils appelaient, la « Solution Finale », et donc n’ont pas prit le temps d’enregistrer tous les prisonniers. Seulement ceux qui étaient jugé assez en forme pour travailler recevaient un numéro de série et Auschwitz était le seul camp où ces numéros étaient tatoués sur les prisonniers. Les experts estiment qu’environ 3 millions de personnes sont passé par le camp et que seulement 200 000 auraient survécue. La population majeur du camp était juive, mais on retrouvait aussi toutes sortes de prisonniers politiques, homosexuel, membre de la résistance contre les Nazis.

Birkenau.
Lorsque j’étais à Berlin au musée situé sous le monument de l’holocauste, on pouvait consulter les archives récupéré après la guerre. Le but étant de retracer le passé de membres de notre famille ayant potentiellement été enregistré dans l’un des nombreux camps de concentration. Eh bien en y entrant mon nom de famille « Dupuis », j’y est découvert qu’une Rachelle Dupuis, qui habitait à Bruxelles, à été gazé à Auschwitz, elle s’était fait prendre à cacher une famille juive dans son atelier de couture. Je me suis donc permit de penser à elle durant toute la durée de ma visite. J’ignore si j’ai un lien familial avec elle, mais je me suis dit qu’au moins je pourrais rendre un petit hommage à sa mémoire.

Prochain billet, un sujet plus joyeux je vous le promets, je vais faire le tour de Wieliczka, une mine de sel.
Intérieure d'une baraque de prisonniers à Birkenau.

lundi 14 novembre 2011

On vibre à Cracovie.

Rynek Glowny.
Cracovie n’est peut-être pas la capitale politique et historique de la Pologne, elle comprend peut-être moins de 1 millions d’habitants, mais il s’agit quand même de la ville la plus vibrante du pays et agit comme capital culturel de la Pologne. C’est donc au rythme des nombreuses boîtes de Jazz, resto bars et boîtes de nuits que je suis tombe sur le charme de cette ville enchanteresse.
Comme tous bons touristes qui arrivent à Cracovie le premier endroit que j’ai visité est Rynek Glowny, que vous pouvez traduire par la place du marché. Absolument superbe, de quoi rivaliser avec sa voisine Prague et son Old Square. La basilique Sainte-Marie domine la place de façon majestueuse et vaut définitivement les dizaines de photos que j’ai prises d’elle, tant de jour que de nuit. Un autre élément intéressant de la place est le Sukiennice, la construction qui est en plein milieu de la place entouré d’une série d’arcade. On retrouve à l’intérieure un petit marché d’artisan, ou l’on vend principalement des jouets en bois, décoration de noël, jeux d’échec et bien sûr, une panoplie de t-shirt et souvenir de la ville à prix exorbitant.
Ruelle rendue populaire par Schlinder's list.
Une fois la vielle ville exploré, une visite guidée de Kazimierz, le quartier juif s’impose. Il est important de ne pas confondre ce quartier avec le ghetto juif créé pendant la seconde guerre mondiale. Kazimierz fût fondé en 1335 et était une ville totalement indépendante de Cracovie, séparé par une énorme rivière. Cette dernière n’existe plus aujourd’hui, c’est maintenant une artère routière importante de Cracovie qui sépare Kazimierz de la vielle ville. Une importante population Juive s’y est installée au XVIe, à la veille de la seconde guerre mondiale on comptait 65000 juifs résidant dans le quartier, versus 2000 aux lendemains de cette terrible guerre. Au premier coup d’œil les rues me semblent extrêmement familière, lorsque le guide nous explique que le quartier a servit de lieu principal pour le tournage du film Schlinder’s List, ayant vue le film plusieurs fois je comprends maintenant le sentiment familier et m’amuse à reconnaître les rues avec les scènes du film auxquelles elles se rattachent.

Moi sur l'une des chaises du monument, poste de garde à l'arrière.
La deuxième partie du tour comprend le ghetto juif et l’usine de Schlinder. Le monument situé à l’entrée du ghetto, la où le poste de garde Nazi était situé, est très intéressant, composer de chaises vide sur lesquelles on peut s’asseoir pour attendre le tramway ou simplement pour relaxer, nous porte à la réflexion. On comprend également un peu plus comment était la vie durant ces années, les enfants étaient la principale ressource pour aller chercher de la nourriture, ils étaient assez petit pour se faufiler dans les égouts et sortir du ghetto durant le jour, pour y ramener peu importe ce qu’ils trouvaient de comestible. Pour ce qui est de l’usine de Schlinder elle est exactement comme dans le film, bien évidemment puisqu’ils ont prit la vrai pour le tournage, visite gratuite tous les lundis par contre les portes ferment à 14h00. Très recommandé si vous voulez en apprendre un peu plus sur l’individu et ce qu’il a accomplis. Ses motifs demeurent toujours un mystère, on ne saura jamais ce qu’il l’a pousse à mettre en danger toute sa famille et sa fortune pour sauver la vie de tant de gens, je crois personnellement qu’il a simplement réalisé qu’il en était capable et avait les moyens pour le faire. Il s’agit d’ailleurs du seul allemand enterré à Jérusalem à l’endroit qui rend hommage aux victimes de l’holocauste.
Basilique Sainte-Marie, Cracovie.
Pour se changer les idées, Cracovie ne manque pas d’option, nous avons optés pour une soirée dans l’un des nombreux cabarets de Jazz. Notre choix : HARRIS PianoJazz Bar. Selon la très gentille demoiselle de l’office du tourisme, il y avait un excellent jeune groupe qui allait jouer et était à ne pas manquer. Eh bien nous ne l’avons pas manqué, j’ai adoré l’ambiance du bar, très petit et très plein et la musique était sensationnelle. Je vous le recommande donc sans faute, ce fût une très belle découverte.

Alors voilà pour Cracovie, prochain un billet je vous fais visiter Auschwitz et Bikernau (Auschwitz 2).
Ps: La dernière photo au bas, est une image de Schlinder's List, la scène de la ruelle que je vous ai montré plus haut.

Image tirée de Schlinder's List.

mardi 8 novembre 2011

Cork et “Blarney Castle”.

Blarney Castle.
Nous voilà donc à la fin de notre voyage en Irlande, où nous avons été embrassé la « Rock of Blarney » et visiter Cork, une ville importante du sud su pays. Pour nous faire un cadeau de départ, l’Irlande à décidé de nous offrir sa température traditionnelle, c'est-à-dire : pluie à boire debout.
Nous commençons notre journée par Blarney Castle, là où se trouve la fameuse roche. Vous devez biens vous demandé quel tout ce buzz autour d’une simple roche ? Et peut-être encore plus quand je vous dit que nous fait tout ce chemin de pèlerin pour embrassé cette roche !!! Eh bien figurez-vous donc que si vous faites de même, cette fameuse roche vous donnera en retour le cadeau de l’éloquence. Vous n’aurez donc plus aucun problème à vous exprimer en publique ou devant une audience. La roche est située sur le domaine du « Blarney Castle » et se trouve en fait tout en haut des remparts de ce dernier, c’est donc suspendue à une centaine de mètres dans les airs. Paraît-il qu’à chaque année des milliers de touristes, mais aussi des politiciens et toutes sortent de gens désirant tirer avantage du pouvoir que la roche leur procurera, se rendent sur les lieux pour l’embrasser. Situé à environ 45 minutes de Cork et l’entrée sur le site coûte 10 Euros ce qui vous donne accès au château ainsi qu’aux jardins.

Cork.
Une fois le pèlerinage de la « Rock of Blarney » terminé, nous nous dirigeons vers Cork, nous avons seulement quelques heures pour visiter la ville, suite au bouchons de circulation qui nous ont ralentis. N’ayant vue que la principal artère commerciale de la ville je ne peux pas vraiment vous recommander ou décommander d’y aller. À première vue Cork à l’air tout à fait charmant, offre toutes les principales attractions touristiques, tours d’autobus etc…. Nous avons donc fait un peu de magasinage et avons terminé notre journée avec une Guinness bien mérité dans un des nombreux pubs de Cork.

C’est donc ainsi que se termine mon voyage en Irlande, je sais que je vous promet un vidéo depuis très longtemps, il est presque terminé, il ne me reste plus que la musique à ajouter au montage.

 Restez à l’affût, mon prochain billet portera sur Cracovie en Pologne, où j’ai visité non seulement la ville, mais aussi le camp d’Auschwitz et la mine de sel de Wieliczka.

Ça promet ;)

lundi 7 novembre 2011

Molly Gallivan et “The American Wake”.

À l'entrée de Molly Gallivan.
Je vous parlais, la semaine dernière, de soirées culturelles plus que populaire en Irlande. Nous n’avions donc pas le choix d’aller assister à l’un de ces événements. Et c’est arrêtant sur le bord de la route pour prendre une photo, que nous avons découvert le « Historical Cottage of Molly Gallivan ». Je vous raconte la soirée.
Molly Gallivan était une fermière du 19e siècle, comme la situation économique irlandaise n’était pas meilleur qu’aujourd’hui, elle était même pire, Molly commença une business de production et vente de « Potcheen » ! Qu’est-ce que la « Potcheen » ? Non ce n’est pas une version irlandaise de la poutine du Québec, il s’agit d’une sorte d’alcool fait à base de patate. Le processus de fabrication prenait environ 1 mois, mais l’avantage était que Molly pouvait échapper aux lourdes taxes anglaises.
Donc après avoir apprit les secrets de la « Potcheen », nous passons au souper, un fantastique « Irish Stew » qui fondait dans la bouche, absolument délicieux, l’un des meilleurs repas du voyage.

Le "Stew".
Maintenant, place à l’évènement principal de la soirée : « The American Wake ». Nous avons donc droit à une représentation théâtrale sur la migration en masse des Irlandais vers les États-Unis et le Canada suite à la terrible famine et mauvaise conditions de vie imposer par l’envahisseur Anglais. Le spectacle comprenait 3 musiciens, qui ont joués plusieurs morceaux, un conteur d’histoire absolument fantastique et de la gigue Irlandaise, sans oublier les 2 propriétaires du cottage qui participant très activement.

Finalement une excellente soirée, fort sympathique que je recommande à tous si vous êtes dans la région de Kenmare, le prix total de la soirée était de 40 Euros (été 2011) et comprenait le souper et le vin avec un « Irish coffee » pour finir en beauté.
Prochain billet ont va à Cork et ont termine le voyage en Irlande pour commencer celui sur Cracovie.

A+